Unwrapped, Part II: The Hidden World of Christo and Jeanne-Claude

Charles Simonds b.1945 The Growth Brick, The Growth House signed and dedicated offset print 50,8 x 71 cm ; 20 x 28 in Executed in 1974. __________________________________________________________________________ Charles Simonds b.1945 The Growth Brick, The Growth House signé et dédicacé tirage offset 50,8 x 71 cm ; 20 x 28 in Exécuté en 1974.

the growth brick, the growth house

Contemporary Art

whorl

Contemporary Part I and Part II 

stump

Design

the stand cast with four female figures in reserves linked by panels of thorns and the phrase GATHER YE ROSEBUDS WHILE YE MAY / OLD TIME IS STILL A FLYING, engraved on base FROM ALFRED HICKMAN TO HIS FIRST GREAT-GRANDSON CHARLES SIMONDS. FEBRUARY 2ND 1910

arts & crafts centerpiece bowl

Collections: Silver, Vertu, and Russian Works of Art

an unusual arts and crafts silver and glass centerpiece, david & maurice davis, birmingham, 1908 |

Detective Fiction Including The Alexis Galanos Collection

Arthur Conan Doyle The Sign of Four. London: Spencer Blackett, 1890 FIRST EDITION IN BOOK FORM, first issue ("138" misprinted on contents leaf, "w shed" erroneously printed p.56), 8vo, illustrated frontispiece by Charles Ker, original black endpapers, original red cloth lettered in gilt on upper cover and spine and stamped with black decorative borders, first binding (with "Spencer Blackett's | Standard | Library" at foot of spine) A FINE COPY OF THE SECOND HOLMES NOVEL. LITERATURE Green and Gibson A7a; Haycraft-Queen Cornerstone PROVENANCE "H.E. Simonds" (bookplate and ownership inscription); The Alexis Galanos Collection

View 1 of Lot 95: Arthur Conan Doyle | The Sign of Four, 1890

arthur conan doyle | the sign of four, 1890

Paris de 1800 a 1900, Parigi, Plon, 1900-01, 3 vol., 8vo grande, numerose illustrazioni, mezza pelle rossa coeva, cerniere un poco lise - Robiquet, Jean. La femme dans la peinture française, Parigi, 1938, folio, illustrazioni e tavole in bianco e nero e a colori, tela editoriale ornata, un poco scolorita - Queneau, Raymonde. Les ecrivains célèbres, Parigi, Mazenod, 1951-53, 3 vol., 4to grande, tela verde editoriale (7).

8vo (225x140mm), prima edizione, in barbe, occhietto, una tavola calcografica in fine, carta coeva. Legatura lacunosa; e un altro (2).

tableau de l'agriculture toscane. ginevra: j.j. paschoud, 1801

8vo (245x150mm), occhietto, mezza pelle, dorso liscio ornato. Fioriture diffuse.

8vo (245x150mm), occhietto, mezza pelle, dorso liscio ornato. Fioriture diffuse. Einaudi 3557; Kress.it 632

études sur les constitutions des peuples libres. bruxelles: société typographique belge, 1839

Un cabinet de curiosités bibliophiliques : de Dürer à Alechinsky 

Livres et Manuscrits des XIX & XXe siècles (lot 99 à 171)

Livres et Manuscrits des XIX & XXe siècles (lot 99 à 171) [PROUST, MARCEL] – ANNA DE NOAILLES Les Éblouissements. Paris, Calmann-Lévy, 1907. AVEC UN PASTICHE DE PROUST À REYNALDO HAHN ET UNE LETTRE INÉDITE À ANNA DE NOAILLES. In-12 (182 x 115 mm). Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs orné et mosaïqué de points de maroquin vert émeraude, tête dorée, couverture et dos (E. & A. Maylander). Édition originale. Un des 15 exemplaires sur Chine (n° 9), seul grand papier. [On joint :] PROUST, Marcel. Lettre autographe signée, probablement inédite, à Anna de Noailles. [Vers mars 1907 ?]. 3 pages in-12, 173 x 111 mm, sur un bifeuillet, filigrané "Victoria Mill", à l’encre mauve, montées sur onglet avant la couverture. À propos de son poème "Les îles bienheureuses" (p. 156-158 du recueil) : "Madame, Je vous remercie infiniment. J’ai justement à vous écrire et vous écrirai demain. Je tâcherai aussi de venir mais après dîner seulement, n’étant pas encore bien. Acceptez, Madame, mes hommages respectueux et doublement admiratifs car après avoir pénétré l’autre soir dans l’Île Bienheureuse, j’ai lu les Îles Bienheureuses. Il n’y a plus d’Îles Bienheureuses. L’enchanteresse donne un démenti au sage que vous êtes aussi. Trop éminents l’une et l’autre pour m’en vouloir de leur écrire hâtivement sur ce papier vulgaire. Mon pauvre Leuchars habituel [son fournisseur de papier à lettres filigrané] ne serait guère plus près de nous. Marcel Proust" En mars 1907, Proust écrit en trois heures un long article sur Les Éblouissements qui paraît, réduit, le 15 juin suivant dans Le Figaro ─ premier de ses articles publiés dans le supplément littéraire du journal ─ mais dans une version réduite. L'exemplaire qu'il avait reçu de la comtesse portait cet envoi : "Mon cher Marcel, je suis très émue de vous envoyer Les Éblouissements, ce livre, en témoignage de toute mon admiration, de toute mon amitié. Anna de Noailles" (Pyra Wise, "Une bibliothèque amicale. Les livres dédicacés à Marcel Proust", Revue d'études proustiennes, n° 5, 2017, p. 270). Leuchars & Sons, 2 rue de la Paix, était, avec Mlle Ludlwo, au 102 boulevard Haussmann l'un des principaux papetiers chez lesquels Proust se fournissait (voir Corr., X, p. 103 et 291, XX, p. 282). NOAILLES, Anna. Poème autographe signé. [1906-1907]. Une page in-4 pliée, 219 x 173 mm, montée sur onglet avant la couverture. Ce sont les 2 derniers quatrains du poème "Les Terres chaudes" publié dans Les Éblouissements (p. 52 de la présenté édition) : "Et pourtant il faudra nous en aller d’ici, Quitter les jours luisants, les jardins où nous sommes Cesser d'être des yeux, du sang, des mains, des hommes, [...] Descendre par l'étroite horizontale porte Où l'on passe étendu, voilé, silencieux [...] Hélas ! Je n’étais pas faite pour être morte…". PROUST, Marcel. Pastiche d'un poème des Éblouissements d'Anna de Noailles, adressé à Reynaldo Hahn. [1908.] 2 pages in-12 (172 x 112 mm) sur un bifeuillet, monté en tête du volume après la couverture). Amusant texte semblant reprocher au compositeur ses voyages hors de Paris, loin de Proust. "Petit pastiche de Mme de Noailles pour mon Buncht Mon cœur sage, fuyez l’odeur des térébinthes, Voici que le matin frise comme un jet d’eau. L’air est un écran d’or où des ailes sont peintes : Pourquoi partiriez-vous pour Nice ou pour Yeddo ? Quel besoin avez-vous de la luisante Asie, Des monts de verre bleu qu’Hokusaï dessinait, Quand vous sentez si fort la belle frénésie D’une averse dorant les toits du Vésinet ! Ah ! partir pour le Pecq, dont le nom semble étrange, Voir avant de mourir le Mont Valérien Quand le soigneux couchant se dispose et s’effrange Entre la Grande Roue et le Puits artésien. Est-ce que ça n’est pas assez genstil cher Tininuls mais je crois que ce serait mieux de dire : Ah ! partir pour Puteaux, dont le nom déconcerte !" Dans ce pastiche, "Proust reprend l'inspiration lyrique et romantique qui célèbre la réunion de la nature et de la civilisation et qui donne à la poésie de Noailles un air un peu suranné. Ce pastiche réécrit notamment 'Le voyage sentimental', recueilli dans Les Éblouissements (p. 22-25), dont il reprend la composition en quatrains de rimes croisées, mais aussi la manière qu'a Anna de Noailles de faire tinter certains noms propres. Proust joue également de l'emploi récurrent chez elle de l'épithète 'luisant' et de ses dérivés, ou du thème de 'l'or' tout aussi omniprésent. Dans cet échange épistolaire, Proust évoque probablement un projet de voyage de Reynaldo Hahn" (Essais, p. 1603-1604). PROVENANCE: Raoul Simonson (ex-libris). Charles Hayoit (ex-libris ; V, 2005, n° 213). Hubert Heilbronn (ex-libris). LITERATURE: Bulletin d'informations proustiennes, n° 37, 2007, n° 213 (exemplaire cité). M. Proust, Essais, éd. A. Compagnon, Pléiade, 2022, p. 628. M. Proust, Lettres à Reynaldo Hahn, éd. Ph. Kolb, 1956, p. 165, n° 106. M. Proust, Poèmes, éd. C. Francis et F. Gontier, Gallimard, Les Cahiers de la N.R.F., 2018, p. 65 et 175-176. Sur l'influence d'Anna de Noailles sur Proust, voir Catherine Perry, "Flagorneur ou ébloui ? Proust lecteur d'Anna de Noailles", Bulletin Marcel Proust, 1999, n° 49, p. 37-53.

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les éblouissements. 1907. avec pastiche de proust, lettre de proust et un poème de noailles

PF1203

édition originale. In-12 (183 x 116 mm).

édition originale. In-12 (183 x 116 mm). tirage non justififé, un des 6 exemplaires sur papier vert pompadour, réservés à l'auteur. L'exemplaire Guérin, sur papier vert également, comportait une lettre de l'éditeur Emile-Paul indiquant que six exemplaires avaient été tirés sur ce papier (vente du 28-11-1990, n° 103). Achevé d'imprimer à la bonne date de septembre 1913 (9-13). reliure non signée. Maroquin lie-de-vin, listel mosaïqué de maroquin vert et filets dorés d'encadrement des plats, dos à nerfs orné, doublure et gardes de maroquin vert, couverture et dos. Etui signé de Klein. [on a relié dans l'exemplaire :]- Une lettre autographe signée d'Alain-Fournier à Georges Le Cardonnel, datée du 24 juin 1913, lui annonçant la parution du Grand Meaulnes dans la Nouvelle Revue Française. - Copie tapuscrite d'une lettre de l'éditeur Simonson, détaillant le tirage de l'édition. Simonson indique 10 exemplaires sur papier vert alors qu'Emile-Paul assure n'en avoir tiré que 6. [on joint :]- du même auteur. La Femme Empoisonnée. S.l., Stols & Seghers, 1944. Première édition posthume, tirée à 65 exemplaires, celui n° 18. Reliure de P.L. Martin en demi-maroquin bleu, plats recouverts de peau de vélin. Ex-libris Raoul Simonson - Charles Hayoit.

le grand meaulnes.paris, emile-paul frères, 1913.

Livres et Manuscrits

In-12 (167 x 96 mm). Bradel papier bleu nuit, dos lisse avec pièce de titre en rouge (Reliure de l'époque).

In-12 (167 x 96 mm). Bradel papier bleu nuit, dos lisse avec pièce de titre en rouge (Reliure de l'époque). Première des deux éditions parisiennes, avec l’avertissement au contrefacteur au verso du titre et indication d’imprimeur à la p. 228. Pour mémoire, il y a eu trois éditions presque simultanées du texte, qui se disputent le titre d’originale, et entre lesquelles, d’après Clouzot, la lutte n’est pas tranchée : une à Londres, qui donne d’abord le nom de Colburn et orthographie le nom de l’éditeur français "Tröttel" ; une à Paris, qui conserve cet ordre avec l’orthographe "Treuttel", et la nôtre, qui place en tête les éditeurs français. [On joint :]Constant. Lettre autographe signée à propos de Madame de Staël. S.l.n.d., 2 pp. sur un feuillet in-4 avec l’inscription, sans doute d’une autre main : Benjamin Constant, membre de la chambre des Députés (montée sur onglet en tête de volume)."Le 13Vous avez, mon ami, laissé passer bien des jours, sans me donner une ligne de vie. Je vous ai écrit deux petites lettres, j’espère que vous les avez reçues. Notre amie [Madame de Staël] a obtenu la permission de rester à Auxerre, ce qui n’était pas aussi sûr, lorsqu’elle partit. L’ennui qu’elle éprouve l’empêche de regarder cette permission comme un commencement de justice, mais c’est mon opinion, et je lui écris dans ce sens. Je ne resterai plus longtemps ici. Elle me presse d’aller la voir, et je voudrais l’engager à profiter des trois mois de repos qu’elle a devant elle, et à ne faire aucune démarche pour obtenir mieux, durant ce temps. J’ai énormément travaillé et pour cette fois je n’ai plus que deux chapitres à faire. Toutes mes notes et tous mes extraits sont classés. Je crois que je serai prêt à la fin du mois prochain. On parle de beaucoup d’émeutes et de troubles en Russie. Je ne puis concevoir comment cela finira. Ce sont les intrigues anglaises qui agitent ce beau royaume.Adieu mon cher ami. Je vous embrasse, et je vous demande de vos nouvelles, en espérant vous revoir bientôt,B. Constant." Napoléon avait enjoint Madame de Staël, avec qui Constant avait eu une liaison passionnée, de se tenir à plus de 40 lieues de Paris. Des bibliothèques Raoul Simonson (ex-libris) – Charles Hayoit (Juin 2001, II, n° 214).

adolphe. paris, treuttel et würtz ; londres, h. colburn, 1816.

PF1313

Le Théâtre italien. Préface de Ugo Capponi... Avec une étude sur le théâtre italien en France, par Charles Simond. Paris, Louis-Michaud, 1910. In-12. Broché. Couverture et dos légèrement usagés. Encyclopédie littéraire illustrée et anthologie des chefs-d'œuvre classiques de toutes les époques et de tous les pays, avec 44 illustrations in et hors texte. Envoi autographe signé à Jacques Hébertot, alors jeune critique dramatique et futur directeur de théâtre, "bien amicalement".

Le Théâtre italien. Préface de Ugo Capponi... Avec une étude sur le théâtre italien en France, par Charles Simond. Paris, Louis-Michaud, 1910. In-12. Broché. Couverture et dos légèrement usagés. Encyclopédie littéraire illustrée et anthologie des chefs-d'œuvre classiques de toutes les époques et de tous les pays, avec 44 illustrations in et hors texte. Envoi autographe signé à Jacques Hébertot, alors jeune critique dramatique et futur directeur de théâtre, "bien amicalement".L'Arétin. Notice de Guillaume Apollinaire. Paris, Mercure de France, Coll. des plus belles pages, 1912. In-12. Broché. Couverture usagée, premier plat détaché. Exemplaire avec mention "M.F." envoi autographe signé à René Bizet, son ami écrivain.Les Trois Don Juan. Paris, Bibliothèque des curieux, 1914. In-8. Broché, couverture illustrée d’une vignette en noir et blanc contrecollée, dos usagé. De la collection "L’Histoire romanesque", orné de 12 illustrations hors texte. envoi autographe signé à Jean de Gourmont, frère cadet de Remy, essayiste et collaborateur du Mercure de France.

ensemble de 3 ouvrages avec envois.

English Literature, History, Science, Childrens Books and Illustrations

including Adam Sedgwick, Sir Roderick Murchison, Edward Forbes, W.S. Symonds, William Pengelly, Charles Darwin (Elliot & Fry, [1874]), T.H. Huxley, J.D. Hooker, Louis Agassiz, Michael Faraday, C.G. Ehrenberg, Julius Haast, Wilhelm Heidinger, Benjamin Silliman, Ernest Haeckel, and others, also British and German royals, military figures (especially from the American Civil War such as Generals G. McClellan and Oliver Howard), and some American public figures such as Lincoln and George William Childs, each photograph c.90 x 55mm mounted on photographer's card c.100 x 60mm, 1860s-70s, some inscribed on the mount or the reverse to Lady Lyell or Sir Charles Lyell, inserted in an album and captioned in pencil, with four additional larger-format photographic portraits loose at the back, green roan gilt, edges gilt, binding worn and lacking clasps

album of 94 carte-de-visite photographic portraits, chiefly of victorian scientists

De la bibliothèque d'un éminent bibliophile

De la bibliothèque d'un éminent bibliophile Gide, André -- William Shakespeare Antoine et Cléopâtre. Paris, Publication Lucien Vogel, 1921. In-4 (242 x 202 mm). Maroquin bordeaux, large composition géométrique avec panneau central en galuchat, encadrement intérieur du même maroquin à filets et pointillés dorés, doublure et gardes de daim marron, tranches dorées sur témoins, couverture et dos, chemise et étui (J. Anthoine-Legrain). DANS UNE RELIURE ART-DÉCO EN GALUCHAT DE JACQUES ANTHOINE-LEGRAIN. EXEMPLAIRE CHARLES HAYOIT. Édition originale de la traduction française de Gide. 2 hors texte, nombreux en-têtes et culs-de-lampe par Drésa et lettrines gravées sur bois par Llano Florez. Un des 25 exemplaires de tête sur vieux Japon (n° 4). En 1915, Ida Rubinstein passe commande à Gide d'une traduction d'Antoine et Cléopâtre pour un ballet [créé à l'Opéra de Paris le 14 juin 1920, avec des préludes et des interludes de Florent Schmitt]. Gide assiste à une répétition au mois de mai et note : "assisté à la première répétition en scène d'Antoine et Cléopâtre [...] je me persuade une fois de plus de l'impossibilité de faire d'une pièce de théâtre une œuvre d'art" (Journal, 11 mai 1920). Le peintre Drésa, qui illustre cette édition, réalise les décors et les costumes pour les cinq représentations de la pièce au théâtre de l'Opéra. La traduction de Gide paraît dans la Nouvelle Revue Française les 1er juillet, 1er août et 1er septembre 1920. Jacques Anthoine-Legrain avait travaillé avec son beau-père Pierre Legrain, dont il perpétua le style. [On joint :] GIDE, André. Note autographe sur deux de ses traductions (une p. in-8) : "Offrande lyrique. C'est le seul bon Tagore. Les autres sont des fonds de tiroir que j'ai refusé de traduire. Antoine et Cléopâtre. Cela m'a passionné à traduire. J'ai hésité devant la difficulté. La représentation l'a assassiné. Mais je ne pouvais refuser. Ida Rubinstein est une grande artiste" . Provenance : Raoul Simonson (ex-libris). ─ Charles Hayoit (Sotheby's, IV, 30 novembre 2001, n° 749). Référence : Naville, p. 156.

View 1 of Lot 70: Antoine et Cléopâtre. 1921. 1/25 ex. de tête sur vieux japon. Reliure en galuchat de Jacques Anthoine-Legrain

antoine et cléopâtre. 1921. 1/25 ex. de tête sur vieux japon. reliure en galuchat de jacques anthoine-legrain

A William and Mary walnut and marquetry side table

A William and Mary walnut and marquetry side table the rectangular moulded top centred by an oval medallion inlaid with flowering plants and birds with conformingly decorated spandrels, the frieze fitted with a long drawer with two oval floral medallions, on spiral twist-turned supports joined by a waved X-shaped stretcher, on bun feet 74 cm. high, 95 cm. wide, 66 cm. wide; 2 ft. 5 in., 3 ft. 1 1/2 in., 2 ft. 2 in. Provenance: Frank Partridge & Sons, Ltd., invoice 26th March 1940, £250 The present lot shares similarities in the handling of the marquetry with a table at Levens Hall, Cumbria which is thought to have been made for James Grahame and has recently been attributed to Thomas Pistor (senior d. 1706 or junior d. 1710) on the basis of two bills dated 1686 and 1687 (see Adriana Turpin, 'Thomas Pistor and Levens Hall,' Furniture History, forthcoming issue). The construction of the legs and the stretcher is identical, although because of the ambiguities surrounding the two workshops and the construction of their respective oeuvres, it has not been possible to attribute this table to the Pistors. Further tables of a comparable form, but with marquetry of a finer quality, are preserved at Ham House. The compositional format of the present table top, with a central oval contained within four spandrels, appears to be a fairly standard arrangement, where invention was restricted to the marquetry detailing, although these too were possibly derived from continental pattern books. It can be compared with the tops of two chests of drawers illustrated in R. W. Symonds, English Furniture from Charles II to George II, London, rev. ed, 1980, p. 53, figs. 38-9. and a table top in R. W. Symonds, 'A Comparison between English and Dutch Walnut and Marquetry Furniture,' The Connoisseur, May-August 1924, p. 77, fig. 2.

a william and mary walnut and marquetry side table

PF1332

Couverture vélin crème fort imprimée des seules dates, dos muet.

Couverture vélin crème fort imprimée des seules dates, dos muet.édition originale strictement limitée à 13 exemplaires. Celui-ci, numéroté 12 à l’encre et paraphé par l’auteur, fait partie des 6 derniers à avoir 12 pages recomposées le 26 janvier. L’impression parisienne (et non cette fois brugeoise) est sur un beau vergé léger Polleri au filigrane du cerf élancé, papier identique à celui du cahier relié par Champs pour Gide qui l’utilisa justement comme copie du Journal de l’année 1902 (Pléiade, I, 1996 p. 1328 et 1452). Il aura fallu attendre la nouvelle Pléiade de 1996 pour lire certains passages demeurés dans la confidentialité des 13 exemplaires. Encore doit-on y prendre garde car les leçons d’Eric Marty sont troublantes. Comment le fragment du 5/1/1902 sur la masturbation collective des pioupious “autour du poêle de la chambrée” l’amène-t-il à publier : "Encore un qui ne dira pas “Merde” à son père", disait G. en s’essuyant les cuisses, alors qu’on lit en 1932 (tiret compris) :  — "Encore un qui ne dira pas Merde à son père", disait G. en s’essuyant la cuisse.  Et le 17/1/1902, en sortant du cabinet d’André Fontainas : “Il me reconduit à sa porte. Il est énorme et un peu bouffi (Une photographie de Demolder était sur sa cheminée, que je prenais pour la sienne). / Au demeurant, excellent garçon ; étouffé par ses bonnes qualités.” La parenthèse Demolder est seulement donnée en note dans la Pléiade, d’après le manuscrit (p. 325,b), alors que cette allusion au meilleur ami de Fontainas  est bien présente en 1932 et devrait donc se trouver dans le corps du texte de la Pléiade. En fait cet ajout est noté par erreur dans la variante précédente (p. 325, a) ! magnifique exemplaire, somptueusement relié avec une délicieuse touche Art déco qu’exploita à merveille le gendre de Pierre Legrain. (La signature d’Anthoine est sans tiret). Charles Hayoit, l’ami et client de Simonson, possédait le n° 7 de la 1ère émission du 5 janvier relié par Huser (Sotheby’s, IV, 768). [on joint :] lettre autographe signée à un correspondant non identifié, 4/2/1902, 4 pp. in-12 sur double f. vergé Polleri (voir supra, cahier de la même année). Décidément il ne part pas : “Oh parbleu, je peux bien supporter, moi, la solitude – La faire supporter, voila le difficile.. Dès qu’on est marié, il faut se mettre à deux pour être seul. J’ai renoncé. /Et d’ailleurs je m’en trouve bien. J’étais très joyeux de partir ; je le suis plus encor de rester. Je travaille admirablement, et de façon très différente. Je vais bien ; Madeleine aussi ; j’ai l’esprit libre.- Je sors souvent, mais pour faire plaisir non pas à d’autres qu’à moi même. Je me mène plus souvent aux Musées qu’en visite – et plus souvent encore nulle part. Je porte un carnet dans ma poche et, quand le cœur m’en dit, m’assieds sur un banc pour écrire ; j’ai repris l’habitude de lire tout en cheminant.- L’immoraliste s’imprime, mais seulement depuis hier. Peut-être me souhaiterais-je aux devantures, si ce n’était à côté d’autres. Jamais je n’ai si peu souhaité de “paraître”, et cela repose l’esprit”. Il n’est pas content qu’il l’ait nommé administrateur. “(…) Enfin, s’il faut plus tard gouter de la prison, j’aime mieux que ce soit pour autre chose et que ça tire plus à conséquence. (…)”. Traces de papier collant, sans atteinte au texte.références : Naville, 313. Les précisions quant aux 2 émissions ainsi que les initiales A.N. glissées dans sa notice ne laissent, selon nous, aucun doute sur l’initiative éditoriale d’Arnold Naville, banquier genevois et bibliographe, dès 1930, de Gide (mais après Simonson). -– Journal, Paris, Gallimard, “Bibliothèque de la Pléiade”, 1996, édition établie par Eric Marty, t. I pp. 311 sv.

[journal] 1902-1905. [paris, a.n(aville), 1932]. in-12. veau brique, plats ornés bord à bord de deux cercles de cœurs entrelacés à filets dorés entourant une grande pastille mammaire en galuchat ivoire poli, dos lisse titré et orné de petits filets courbes dorés, bordures intérieures rythmées de filets droits dorés et à froid en alternance, avec aux angles mosaïques de maroquin noir frappées des dates dorées du titre, doublures et gardes de faille lie-de-vin, chemise étiquetée à rabats, étui bordé (j. anthoine legrain).

correspondents including the writers william makepeace thackeray (3 pages, 11 November [1850], apparently unpublished), charles dickens (1 page, 1 May 1850, with signed envelope, apparently unpublished), john ruskin (1 page, Matlock, 21 April [1850], unsigned), Samuel Warren, John Forster (two letters), William Weir, and Henry Rogers; politicians and public figures including William 3rd Earl of Radnor, Lady Frances Anna Maria Russell ("cousin Fanny", two letters), Gilbert, 2nd Earl of Minto, Sir Thomas Frederick Elliot and his wife Jane; physicians and scientists including charles lyell, James Bateman, and J. A. Symonds; religious figures including John Bird Sumner Archbishop of Canterbury, Thomas Musgrave Archbishop of York, James Prince Lee Bishop of Manchester, James Monk Bishop of Gloucester and Bristol, John Hampden Gurney, and the Unitarian James Martineau (two letters); chiefly 8vo, some with envelopes, stamps, seals, endorsed in pencil, 1850-51, some nicks and tears

correspondence consisting of 55 letters

Fine Books and Manuscripts

Property from an Important American Collection

Property from an Important American Collection Dickens, Charles The Christmas Books. London: 1843-1848 Lot includes: A Christmas Carol. Being a Ghost Story of Christmas. London: Chapman & Hall, 1843. 8vo. Half-title and verso of title printed in blue, red and blue title-page, engraved frontispiece, 3 hand-colored plates and 4 woodcuts in the text by John Leech, 2pp. of advertisements at the end; occasional spotting, primarily to plates and adjacent pages, marginal light spotting of blue paint to plate "Marley's Ghost" and recto, minor residue of paper or tissue transfer to gum arabic on plate "The Last of the Spirits". Publisher's cinnamon vertically-waved cloth, stamped in blind and gilt, Todd's first impression, first issue, with 14-15 mm between closest points of blind-stamping and gold wreath of upper cover, the "D" of "Dickens" unbroken, green endpapers, all edges gilt; very minor soiling to covers and spine, extremities slightly bumped, a little cocked. The Chimes: A Goblin Story. London: Chapman and Hall, 1845 [1844]. 8vo. Contemporary ownership inscription of Louise Becher Emslie to ffep, 13 illustrations, including frontispiece and vignette title, by Maclise, Doyle, Leech and Stanfield, first state of the vignette title, advertisement for tenth edition of A Christmas Carol at the beginning; prelims very lightly toned. Publisher's deep red horizontally-ribbed cloth, upper cover stamped in blind and pictorially gilt with design of seven goblins above six chimes, spine and upper cover lettered in gilt, pale yellow endpapers, label of R.J. Brooks to pastedown, all edges gilt; covers and spine lightly soiled, edges slightly bumped, a little exposure at lower joint and foot. The Cricket on the Hearth. London: Printed and published for the author by Bradbury and Evans, 1846 [1845]. 8vo. Contemporary ownership inscription to ffep, half-title, engraved frontispiece and title-page vignette after Maclise, illustrations throughout text, 2pp. of advertisements at end (first state), extremely scarce pink slip tipped in announcing the upcoming publication of the Daily News, 2pp.; colour of pink slip faded at margins. Publisher's deep red vertically ribbed cloth, stamped in blind and pictorially gilt with heath, spine and upper cover lettered in gilt, all edges gilt, yellow endpapers; minor discolouration to spine, covers a little soiled, edges only slightly bumped. The Battle of Life. A Love Story. London: Bradbury and Evans, 1846. 8vo. Engraved frontispiece and title-vignette after Maclise (Todd's E1, Eckel's fourth state), illustrations throughout, 2pp. of advertisements at end, bookplate of John Symonds Udal, Inner Temple and label of Charles Hutt to pastedown. Publisher's deep red cloth stamped in blind and pictorially gilt with fairy motif, spine and upper cover lettered in gilt, all edges gilt, yellow endpapers; minor soiling, a clean, bright copy. The Haunted Man and The Ghost's Bargain. London: Bradbury and Evans, 1848. 8vo (165 x 105 mm). Advertisement leaf, frontispiece, vignette title-page and 15 illustrations by John Leech, Clarkson Stanfield, John Tenniel and Frank Stone. Original deep red horizontally-ribbed cloth, covers stamped in blind and pictorially gilt with wreath and mistletoe, spine and upper cover lettered in gilt, all edges gilt, yellow endpapers; covers and spine a little soiled. Volumes housed together in collector's green morocco clamshell box. "Bah!". "Humbug!". The Christmas Books by Dickens—first editions in the original cloth; an exquisite set. ﻿Dickens can be credited with distilling, for all, the modern idea of Christmas through his careful reverence and description of the wondrous traditions and their deeper social purpose. The Christmas Carol was an immense success, with the first edition selling out by Christmas Eve following its release on 19 December. Dickens started The Chimes the following year, writing to Thomas Mitton that he believed he had "written a tremendous book and knocked the 'Carol' out of the field. It will make a great uproar I have no doubt". The Cricket on the Hearth followed in 1846, and was an immense commercial success, doubling the circulation of the previous two Christmas books. By the following year, it was in its 22nd edition. The Battle of Life has had less longevity than the other books, but sold well upon publication, with 23,000 copies going in the first twenty-four hours. Finally, The Haunted Man has had similarly less longevity, but also sold well upon publication, this time 20,000 copies. The Cricket on the Hearth features the exceedingly rare additional pink slip announcing the upcoming publication of the Daily News. REFERENCES: Smith II: 4, 5, 6, 8, 9; Eckel pp. 110-115, 116-118; 119-120; 121-123; 124-125

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Bibliothèque R. & B. L. : une décennie de ventes

[SAINTE-BEUVE, CHARLES-AUGUSTIN]. VOLUPTÉ. PARIS, RENDUEL, 1834. 2 volumes in-8, demi-maroquin bleu nuit avec coins, dos lisse orné en long d’un décor de fers dorés, non rogné, couverture et dos (G. Mercier sr de son père 1920). Édition originale. Très bel exemplaire, relié sur brochure, avec sa rare couverture. Il contient à la fin le catalogue de Renduel. Exemplaire cité par Carteret, ayant fait partie des bibliothèques Descamps-Scrive (II, 1925, n° 451) et Raoul Simonson (I, 2013, n° 272). Clef des personnages du roman notée au crayon sur une garde. Discrètes restaurations à la couverture.

[sainte-beuve]. volupté. 1834. 2 vol. rel. de g. mercier, relié sur brochure. eo. ex. descamps scrive et simonson

Tom Devenish: The Collection - Highly Important English Furniture

English Furniture from Charles II to George II, The Connoisseur, 1929 and three other volumes.  Together with six various other volumes by different authors.  10 volumes.

r. w. symonds

Sainte-Beuve, Charles-Augustin de livre d'amour Paris, 1843 un des rares exemplaires épargnés. celui de la famille hugo, relié au chiffre de georges victor-hugo, avec une belle photographie de victor hugo et un poème autographe de sainte-beuve 'á celle qu'il ne m'est pas permis de suivre' edition originale. 12mo (184 x 111 mm). pièces jointes: - copie petit format d'une photographie originale de Victor Hugo prise vers 1853, montée sur carte de visite du photographe Pesme (85 mm x 54 mm). Hugo y figure assis sur un fauteuil, la main droite glissée dans sa veste. L'on remarquera que cette pose fut souvent reprise par le poète tout au long de sa vie. - sonnet autographe signé de Sainte-Beuve 'á celle qu'il ne m'est pas permis de suivre'. - carte de visite de François Victor-Hugo collée sous le faux-titre, portant ces lignes manuscrites: 'Je certifie que le volume de Sainte-Beuve 'Livre d'amour' provient de la bibliothèque de ma famille'. Arrière-petit-fils de Victor Hugo et d'une des protagonistes de ce livre, il est le fils de Georges Hugo. reliure signée par Chambolle-Duru. Maroquin noir janséniste, filets á froid, dos á nerfs orné, doublure et gardes de soie or au chiffre doré de Georges Victor-Hugo au contreplat, tranches dorées, couverture verte conservée. Exemplaire á toutes marges. provenance: Sainte-Beuve--Georges Victor-Hugo (chiffre doré)--François Victor-Hugo (carte de visite)--Laurent Meeûs (ex-libris, Wittock, no 1443)--Raoul Simonson (ex-libris). références: Clouzot, p. 240--Vicaire, VII, col. 128-129--Carteret, II, p. 294. L'édition originale de ce petit livre, jamais mise dans le commerce, a été tirée á 500 exemplaires environ. Sainte-Beuve en aurait détruit une grande partie et conservé précieusement les autres après en avoir distribué quelques-uns á ses proches. Dans un testament rédigé le 19 décembre 1843, il désignait son ami Juste Olivier comme son exécuteur testamentaire et le chargeait á l'annonce de sa mort de 'se transporter chez [lui] ... Il trouverait de plus dans une armoire un ensemble de petits volumes imprimés ayant pour titre: Livre d'amour. Il s'assurerait de bien recueillir la totalité de ces volumes qui se montent en tout á 204 (plus un petit paquet contenant les bons á tirer) ... Mon ami Olivier s'emparerait de ces volumes et les conserverait jusqu'á la mort des deux personnes [Monsieur et Madame Victor Hugo], qui, ainsi que moi, ne doivent pas en voir la publication ...'. Il voulait par lá éviter toute indiscrétion dans l'entourage de Victor Hugo car cet ouvrage renferme quarante-cinq odes, stances et sonnets rédigés pour Adèle Hugo entre 1830 et 1832, tous témoins de leur amour, dans lesquels les noms mêmes ne laissent aucun doute (Adèle, la petite Adèle, Léopoldine, etc). Personne ne sut donc en cette année 1843 que le livre avait paru. Seule la Bibliographie de France l'enregistra le 11 novembre 1843 de façon anonyme. C'est le 1er avril 1845, dans un article intitulé Une infamie, paru dans la revue Les Guêpes, qu'Alphonse Karr révéla l'existence de cet ouvrage. Ce serait á cette époque-lá que Sainte-Beuve décida de détruire cette édition dont il ne resterait aujourd'hui qu'une vingtaine d'exemplaires. D'après une note de Paul Chéron, reproduite par Vicaire, quatre ou cinq exemplaires auraient été donnés lors de l'impression (á Hortense Allart, Mme d'Arbouville, Mme de Rozan), dix ou douze auraient été retrouvés chez lui après sa mort (dont celui-ci certainement) et sept ont été corrigés et annotés de la main de Sainte-Beuve et reliés avec différents ouvrages. Exemplaire bien complet de la couverture. FF 60000-90000

sainte-beuve, charles-augustin de

PF1331

 “Je voudrais imprimer dans le paÿs quelques feuilletons intitulés : Du comique dans les arts et des caricaturistes [devient : De l’essence du rire et Quelques caricaturistes français (et) étrangers, texte qui ne faisait qu’un]. Je n’ai pas l’honneur d’être connu de vous ; mais je suis connu de plusieurs de vos amis./ Charles Baudelaire/ auteur de plusieurs Salons, de La Fanfarlo, de poësies —/ mon livre est très amusant : il y a une partie philosophique qui est courte,/ Le reste est une revue des caricaturistes de talent — / mon livre est fini.— Je le recopie ; il sera fini dans 2 jours — (...)” [plusieurs erreurs de ponctuation dans la Pléiade].

lettre autographe signée à [armand dutacq], [c. 1851], 2 pp. au crayon sur 1 f. petit in-4 (199 x 154 mm), sans le 2e f. avec la suscription (cpl. i, 1973, p. 174). rousseurs.

édition originale hors commerce tirée à [10] ex. de mise en train.

édition originale hors commerce tirée à [10] ex. de mise en train. On la dit abusivement imprimée en Belgique. Le célèbre collectionneur et bibliographe belge Spoelberch de Lovenjoul l’aurait ignorée lorsqu’il achève en oct. 1893 la réédition augmentée de sa bibliographie baudelairienne ! (cf. supra Les Lundis d’un chercheur où il ne cite que la préoriginale pp. 298-99).  un des [7] sur beau vélin bfk rives assez fort. texte au complet des XXXIII chapitres de “L’Argument du livre sur la Belgique”, seule partie écrite en continu et achevée pour  convaincre des éditeurs potentiels (ff. 352 à 361 du ms bleu de Lovenjoul). La publication en préoriginale par Eugène Crépet, alors propriétaire du manuscrit, avait dû être interrompue au ch. XVIII dans La Revue d’aujourd’hui du 15/3/1890. On parle d’édition non terminée, mais Crépet avait-il l’intention de donner plus que tout l’Argument ? Ce qui fut d’ailleurs fait dans l’édition. A. Guyaux envisage carrément une “contrefaçon belge du texte de la Revue d’Aujourd’hui” (in Fusées..., coll. folio, 1986 p. 51) ! Or, seul Crépet pouvait compléter les 15 chapitres manquants et corriger les interpolations de la Revue  dont le rédacteur en chef était Darzens. Celui-ci fut pris à partie par la jeunesse littéraire belge, suite à la note anonyme de Crépet la traitant de “race utilitaire, positive et plagiaire” (voir J.-J. Lefrère. Les Saisons littéraires de Rodolphe Darzens. P., Fayard,  (1998) p. 223 sv.). collations diverses propres à une mise en train :1) exemplaire à une couverture : 4 ff.n.ch soit 3 ff.bl., [le f.-t. imprimé en noir manque], 1 f. de titre en noir et vert ; 24 pp. [= 3 cahiers de 4 ff.] et 2 ff.bl. [= 1 double f.] La couverture blanche impr. en noir et vert est identique à la page de titre (même papier Rives), le 2e plat et dos muets. - L’exemplaire Doucet en ff. (qui nous permet de définir le double f. ou les cahiers), à une couverture, montre le f.-t. noir et le f. de titre noir et vert imprimé sur un double f., mais la couverture est l’épaisse grenée (sans filigr.) imprimé en noir et rouge décrite en 3.2) exemplaire Dauze/Stern/Sickles à double couverture : 6 ff.n.ch. soit 2 ff.bl. [= 1 double f.], 1 f. de 2e couverture blanche impr. en noir et vert (qui correspond au 1er plat supra), 1 f.bl., 1 f. de f.-t. en noir, 1 f. de titre identique à la couv.  en noir et vert ; 24 pp. et 2 ff.bl. dont 1 de 2d plat. La couverture orange de vélin mince impr. en noir et vert, 2d plat muet, vient s’ajouter à la blanche conservée. 3) exemplaire Japon orange de Vandérem-KBR à triple couverture : 1 couverture blanche grenée impr. en noir et rouge sur vélin BFK épais (cf. le Doucet en 1); 1 couverture blanche plus petite impr. en noir et vert sur BFK lisse et une couverture orange mince impr. en noir et vert.  Collation de 4 ff.n.ch. (2 ff., f.-t. impr. en noir, t. en noir et vert), 24 pp., 2 ff. + 1 f. du 2d plat orange et 1 f. blanc lisse plus petit de 2d plat. Le 2d plat  blanc grené avec dos muet est impr. comme un faux-titre (sic) en noir au recto (en 3e) !                                                                                                recension :-  2  des 3 Japon orange (on parle parfois curieusement de rouge) : exemplaire Dauze-Latombe relié par Carayon, et celui de Vandérem en ff. (1939 n° 116 acheté par Matarasso). Ce dernier est entré à la Réserve précieuse de la  Bibliothèque Albert Ier  (relié depuis par Delapierre). - 5  des 7 Rives : exemplaire Dauze (il avait 2 ex.) en ff. relié ensuite par Creuzevault, coll. Jean Stern-Sickles (5637)-PdS. - Exemplaire J. Le Petit 1917 en ff., très probablement celui en ff. de la Bibliothèque Doucet (mais l’inventaire ne peut pas le déterminer). - Vente Paul Van der Perre, Bruxelles, 6/11/1965 n° 539 : bradel dos de chagrin vert bronze, couverture. - Cat. L’Echo des fantaisies du libraire P. Saunier, Paris, (avril 2012), n° 49 en demi-percaline grise à coins, couverture blanche imprimée noir et vert (reprod.). – Notre exemplaire relié en 1931. Quelques rares rousseurs.

sur la belgique. paris, s.n., 1890. in-8. maroquin gris foncé orné au centre d’un manneken-pis mosaïqué et doré, dos titré en long avec fleurons dorés, dentelle intérieure ornée de filets et d’une large roulette dorée, doublures et gardes de faille grise, coiffes guillochées, double filet sur les coupes, tranches dorées sur témoins, couverture et dos, étui bordé. (g. mercier, succr de son père 1931).

“J’ai passé ma vie entière à apprendre à construire des phrases, et je dis, sans crainte de faire rire, que ce que je livre à une imprimerie est parfaitement fini.” Jusqu’à la virgule : “(...) supprimez tout un morceau, si une virgule vous déplaît dans le morceau, mais ne supprimez pas la virgule ; elle a sa raison d’être”.

“J’ai passé ma vie entière à apprendre à construire des phrases, et je dis, sans crainte de faire rire, que ce que je livre à une imprimerie est parfaitement fini.” Jusqu’à la virgule : “(...) supprimez tout un morceau, si une virgule vous déplaît dans le morceau, mais ne supprimez pas la virgule ; elle a sa raison d’être”.Deux poèmes en prose : Les Tentations [ou Eros, Plutus et la Gloire]  et  [La Belle] Dorothée, refusés in fine (existent en épreuve) par La Presse, se voient publiés dans la Revue nationale et étrangère (qui en publia de nombreux et en refusa presque autant) avec “d’extraordinaires changements introduits après mon bon à tirer”. Il donne deux exemples patents. La sensuelle Dorothée marche en se balançant : “(...) Sa robe de soie collante, d’un ton clair et rose, tranche vivement sur les ténèbres de sa peau et moule exactement sa taille longue, son dos creux et sa gorge pointue.” que la revue édulcore en : “moule exactement les formes de son corps.” Et de s’emporter : “Croyez-vous réellement que « les formes de son corps", ce soit là une expression équivalente à "son dos creux et sa gorge pointue" ? - Surtout quand il est question de la race noire des côtes orientales. "De même pour le rachat de la “petite soeur qui a bien onze ans, et qui est déjà mûre, et si belle !”  réduit à “sa petite soeur qui est déjà si belle.” : "Et croyez-vous qu’il soit immoral de dire qu’une fille est mûre à onze ans, quand on sait qu’Aïscha (qui n’était pas une négresse, née sous le Tropique) était plus jeune encore alors que Mahomet l’épousa ? (...) je sais ce que j’écris, et je ne raconte que ce que j’ai vu. (...)”. Pliures d’envoi et trace d’onglet.

lettre autographe signée à l’éditeur [gervais charpentier], directeur de la revue nationale et étrangère. datée 20 juin 1863, 2 pp. sur 1 f. in-8 (209 x 133 mm).

 Après un long préambule, il justifie sa demande pécuniaire.

 Après un long préambule, il justifie sa demande pécuniaire."Une rencontre plus heureuse me mit en rapport avec les éditeurs des Voyages (...). Ils desirèrent que je me chargeâsse de la rédaction du texte de ce magnifique ouvrage dont trois livraisons ont paru, dont neuf livraisons sont prêtes, dont chaque exemplaire représentera avant trois ou quatre ans un capital de quinze ou dix-huit cent francs et qui par un privilège réservé aux choses essentiellement belles a concilié l’admiration de tous le journaux et les éloges de tous les partis, quoique je n’y aie pas plus abdiqué mon opinion que dans le reste de mes écrits et de ma vie./ Le débit des Voyages Pittoresques n’est plus douteux, puisque les souscriptions sont remplies à une soixantaine d’exemplaires près, avant que le gouvernement ait rien fait pour les soutenir, et pour appuyer, d’un encouragement réel, les démonstrations emphatiques d’admiration que la partie calcographique de l’ouvrage a excitées à la Cour et au Ministère./ Mon bénéfice net sur les parties achevées (et qui oseroit répondre des autres sur le sol mouvant que nous habitons ?) sera de près de vingt mille francs. Mais ces rentrées sont lentes. Elles le sont d’autant plus qu’elles doivent commencer à couvrir des déboursés considérables et des engagemens sacrés. Avant que les premières dépenses de cet immense travail aient été comblées, l’intérêt de son perfectionnement et de son succès sollicite des dépenses nouvelles.” Sans un billet de 1000 fr. remboursable au 1er janvier,  il resterait “attaché au roc de Prométhée, sous le vautour du besoin, et bien plus malheureux que Prométhée, car j’y lie une femme et un enfant.” Un exemplaire des Voyages “vous sera un gage continuel de leurs progrès”, et le destinataire de noter au verso “J’ai dit depuis à Mr Nodier que j’entendais être payé de son Billet pour ma souscription au(x) voyages pittoresques et non le recevoir en sus..- Il m’a payé 500 fr”. Sa collaboration se limita à la Franche-Comté et la haute et basse Normandie.

lettre autographe signée au banquier [jange ?]. [paris], 3 août 1820. 4 pages in-4 (250 x 200 mm) sur 3 feuillets vergé léger. plis d’envoi, découpe du haut d’un feuillet sans perte. une ancienne fiche de libraire établit le nom du destinataire.

édition originale.Petites usures en tête du premier plat, tache marginale au faux-titre.

essais d'un jeune barde. paris, mme cavanach, an xii (1804). in-16. demi-chagrin rouge à coins, contre-plats et gardes décorés de même, dos à nerfs orné de filets dorés (reliure second empire).

8 pp. imprimées par L. Martinet, couverture crème avec l’Avis aux souscripteurs.

8 pp. imprimées par L. Martinet, couverture crème avec l’Avis aux souscripteurs. édition originale de la Notice publiée dans la 20e livraison des Chants et Chansons /[(] poésie et musique) de Pierre Dupont avec le portrait du chansonnier sur vélin blanc dessiné par Gigoux, gravé sur acier par [Ch. Colin] et impr. chez Furne fils et Delamain.1ère émission (collation faite sur 6 exemplaires) :- couverture crème sans le nom d’éditeur Alexandre Houssiaux, celui-ci n’apparaissant que sur une couverture rose tardive [erreur Pléiade] à l’adresse du Jardinet-St-André-des-Arts,3 [1854] avec, en 1, la suppression de la 2e parenthèse après musique (voir ci-dessus) et l’annonce des Voltaire-Rousseau en 4. L’étiquette blanche appliquée sur les couvertures permettait l’utilisation de celles-ci  à différentes dates pour n’importe quel contenu, nouveau ou ancien (on peut par ex. être au-delà de la 100e livraison parue avec une étiq. de la 4e !), mais certaines couvertures en petit nombre avaient le n° et titre de la chanson directement imprimés.Toutes les couvertures, comme le texte, sont imprimées chez Martinet et portent la gravure au médaillon dessinée par T. Johannot et gravée sur bois par Pisan (d’autres livraisons comme les 44e et 55e ont un autre bois).- Un seul éditeur Houssiaux, non nommé, avec des libraires dépositaires (et non des éditeurs associés comme on l’écrit), en assez grand nombre dont Dutertre et Martinon (les plus fréquents) mais aussi Bellue fils à Marseille-Toulon, et l’on pourrait rencontrer Gustave Havard. Cependant la couverture parfois citée à l’adresse des libraires Lécrivain et Toubon, si elle portait l’étiquette de la 20e, ne serait pas de 1ère émission, étant impr. par Plon et non Martinet.- Au verso du 1er plat, Avis aux souscripteurs sur le prix de 15 centimes pour la 20e livraison qui contient Notice et portrait, en précisant la gratuité pour les souscripteurs des “autres accessoires nécessaires” lors de leur future réunion en vol. (préface, titre et f.-t., tables et couv.). Cet Avis, qui est uniquement associé au 20e fasc., disparaît sur d’autres couv. utilisées postérieurement avec l’étiq. 20e encore apposée.  - Le portrait avant signature : le nom gravé de Ch. Colin sc[ulpsit] a été oublié et n’apparaîtra que plus tard, livraison Houssiaux (erreur Pléiade).- Le texte a subi des changements dans l’édition en tête du 1er tome, avec mise en page différente et corrections. Or, les scholiastes ne font pas de différence entre les textes de livraison et d’édition ! Aussi, dans le tirage 1855 du t. I p. 14 :  l’Avertissement aux propriétaires  précise en note : “1842 (in-12, Garnier), page 97”, ce qui lèverait le doute chez Pichois, lequel s’appesantit entre autres  sur le néologisme propriétariste (OC, II, 1976 p. 28) alors que  propriétairiste est impr. partout du vivant de Baudelaire !...Rousseurs sur le portrait comme toujours, sinon agréable exemplaire. Voir les épreuves de la seconde notice, n° 80.

notice sur pierre dupont. [couv. :] paris, chez dutertre, passage bourg-l’abbé, 20, et chez l’editeur [houssiaux], rue de l’ecole-de-médecine, 58, [avec étiquette : ] “20e livraison./ portrait et notice.”, [août 1851]. plaquette in-12. bradel dos de maroquin lie-de-vin titré or en long, couverture (reliure moderne).

édition originale.Quelques feuillets roussis ou piqués.

souvenirs de jeunesse, extraits des mémoires de maxime odin. paris, alphonse levasseur, 1832. in-8. demi-veau cerise à coins, dos à nerfs orné de filets maigres ou gras, dorés et à froid et fers à froid, contreplats, gardes et tranches marbrées (reliure de l'époque).

Les Consolations. Poésies. Paris, Urbain Canel et Levavasseur, 1830. In-16 carré. Maroquin vert, large encadrement doré aux plats, frises florales, filets et fleurons, dos lisse orné, doublure de soie vert tilleul avec frise géométrique intérieure, tranches dorées, couverture et dos (Mercier rel., 1939 – Maylander dor., 1942).

Les Consolations. Poésies. Paris, Urbain Canel et Levavasseur, 1830. In-16 carré. Maroquin vert, large encadrement doré aux plats, frises florales, filets et fleurons, dos lisse orné, doublure de soie vert tilleul avec frise géométrique intérieure, tranches dorées, couverture et dos (Mercier rel., 1939 – Maylander dor., 1942).édition originale.Bon exemplaire, grand de marges. Pensées d’août. Poésies. Paris, Eugène Renduel, 1837. In-12. Demi-maroquin bleu nuit à coins, dos à nerfs, caissons mosaïqués, rogné en tête sur témoins, couverture et dos (Mercier sr de son père, 1930).édition originale.provenance : Ex-libris et monogramme Victor Mercier.

ensemble de 2 ouvrages.

édition originale.avec un envoi de Raoul Simonson à Albert Kies : "Au 'Professeur Kies'. Amical hommage de son complice en Bibliophilie. Noël 1940." Rares piqûres.

de la reliure en france au dix-neuvième siècle. s.l. [paris], techener, s.d. [1834]. in-8. maroquin rouge, filets dorés et plaque à froid romantique sur les plats avec médaillon central, résidus de noir de fumée, dos lisse orné avec titre en long, roulettes sur les coupes et intérieures. etui (ch. de samblanx).

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